Test Freebox Delta (1/9) : déballage et initialisation, de bonnes en mauvaises surprises

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Les Freenautes le savent bien : la procédure de migration vers la Freebox Delta peut réserver son lot de frustration, avec des temps d’attente parfois longs pendant lesquels l’utilisateur n’aura que peu de nouvelles de la part de l’opérateur.

En revanche, on ne peut que constater l’efficacité du procédé une fois la commande véritablement prête : nous sommes informés par mail de l’expédition de la Freebox le mardi 25 décembre. Mercredi, un SMS confirme une livraison à domicile prévue le lendemain par UPS (comme choisi au moment de l’achat du Player) ; de fait, le jeudi à la première heure, nous réceptionnons le colis. L’échange avec la Freebox Révolution, préalablement emballée dans un petit carton par nos soins, ne pose aucun problème : le temps d’apposer une étiquette prévue par le livreur UPS et de procéder à une signature, nous héritons d’un beau bébé de 11,50 kg !

Un soin important apporté au packaging

À l’ouverture du colis, quatre boîtes sont disposées de façon à être déballées par le Freenaute dans un ordre logique : vient en premier le Freebox Server, immédiatement suivi des Freeplugs et du pack Sécurité, le Freebox Player clôturant la série.

(Photo © Free)

Les boîtes, volumineuses, proposent dès l’ouverture un schéma d’installation rapide (qui est personnalisé selon le mode de connexion : ici, la fibre) et un QR Code vers l’app Freebox.

Les box sont elles-mêmes protégées par un large triangle en mousse, reprenant la numérotation conseillée pour l’installation : 1 pour le Server, 2 pour le Player. Chacune des quatre boîtes contient également une petite pochette dans laquelle vous trouverez un guide de démarrage, faisant office de notice succinte.

En bref, tout le processus de mise en place semble particulièrement bien pensé, et on ne déplorera qu’une seule fausse note : le nom du réseau, la clé Wi-Fi par défaut, et leur QR Code sont désormais renseignés au dos du livret de démarrage, lui-même bien caché dans sa pochette… pas forcément évident !

Sur Freebox Révolution, ce code de connexion était impossible à rater, dès l’ouverture du carton.

Un problème dès l’initialisation du Freebox Server

On aurait aimé que le même soin soit apporté à la préparation des box : lors du premier branchement, notre Freebox Server a refusé de s’initialiser, renvoyant un code d’erreur E90 à l’étape 1.

Un appel au 32 44 nous aura permis de diagnostiquer assez vite le problème : les deux modules insérés à l’arrière du boîtier Server (FTTH et Sécurité) ont en réalité été inversés par les préparateurs. Il semble, du reste, qu’un nombre conséquent de Freebox aient été expédiées avec le même souci, et fort logiquement le même code erreur en sortie.

Un tel problème ne devrait pas exister sur une offre premium ! C’est d’autant plus gênant que les modules peuvent s’avérer difficiles à extraire : tout en pressant sur un bouton, il ne faudra pas hésiter à tirer de toutes ses forces sur la languette, voire à s’aider d’un tournevis pour faire levier. Une expérience dont on se serait bien passés, sur un boîtier Server flambant neuf…

Une fois passée cette mauvaise surprise, on poursuit donc les branchements, simples et bien documentés.

De très bonnes idées, comme les FreePlugs tout-en-un avec USB-C

Bon point : le module FTTH intégré ne nécessite plus d’adaptateur externe. Fini le petit boîtier noir disgracieux à côté de votre Freebox : la jarretière fibre s’insère directement dans le port correspondant à l’arrière de votre Freebox Server.

Autre bon point : avec ses nouveaux FreePlugs, Free a eu l’excellente idée de proposer une connectique USB-C qui combine l’alimentation et la connexion réseau en un seul câble. Exit le câble ethernet séparé : le gain de place est appréciable. Et les deux FreePlugs fournis étant déjà appairés, l’initialisation du Player se révèlera ainsi d’une grande simplicité : branchez l’alimentation et le HDMI vers la télévision, tout est déjà prêt grâce au CPL !

Le FreePlug : maintenant, c’est un seul câble.
(Photo © Free)

Globalement, et si l’on excepte ce problème impardonnable d’inversion de modules (qu’on espère corrigé à l’heure actuelle), Free a de nouveau fait un grand pas en avant en termes de simplicité et de sobriété de son dispositif. Alors qualifié de trop geek, l’opérateur avait déjà fait de véritables progrès en termes d’ergonomie avec sa Freebox Révolution, il y a 8 ans ; avec la Freebox Delta, il se permet maintenant de donner des leçons à ses concurrents.

Finalement, c’est plutôt le form factor du boîtier Freebox Player qui posera problème : particulièrement volumineux, celui-ci aura du mal à trouver sa place sur votre meuble TV. C’est ce qu’on évoquera dans la prochaine partie…

Freebox Delta, le grand test
Déballage et initialisation, de bonnes en mauvaises surprises
Un Player qui ne trouve pas sa place…
Wi-Fi surpuissant, NAS décevant
Coup de jeune pour l’interface TV
Le son Devialet, clinquant et peu maîtrisé
OK Freebox et Alexa, que valent-ils ?
Pack Sécurité, le nouveau cheval de Troie de Free
Bilan : à qui cette box est-elle destinée ?
Annexe

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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