Une enquête préliminaire a été ouverte mercredi après toute une série d’actes de malveillance d’envergure, visant le réseau national de fibre optique, a indiqué le parquet de Paris selon l’AFP.
Ces actes de sabotage ont entraîné mercredi des ralentissements et des coupures d’accès à internet dans plusieurs grandes villes françaises, dont Strasbourg, Grenoble, Besançon, Marseille et Toulouse, tous opérateurs confondus selon DownDetector.
La section cyber de ce parquet a ouvert une enquête des chefs de « détérioration de bien de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation », « entrave à un système de traitement automatisé de données » et « association de malfaiteurs », plus précisément.
Des investigations auraient été confiées à la DGSI, le renseignement intérieur, et à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ).
« Ce genre d’incident de cette ampleur, ça n’arrive jamais », a déclaré à l’AFP une source proche du dossier. « C’est la première fois, et on ne sait pas qui c’est, pour l’instant ».
« Des coupures de câbles ont été confirmées en Ile-de-France, impactant le réseau fixe et mobile », a de son côté confirmé le secrétaire d’État au numérique Cédric O sur Twitter.