On parle souvent d’une saturation de l’offre de la SVoD comme des principaux acteurs qui tiennent une place forte sur le marché, mais à quoi ressemble donc ce dernier à l’heure actuelle et que représente-t-il véritablement ?
A l’heure actuelle, ce sont pas moins de 1,7 milliards d’euros qui sont brassés par les plateformes, sur le sol français, ainsi qu’en a fait état la semaine passé le Centre National de la Cinématographie, qui est revenu sur le sujet avec des valeurs chiffrées assez éloquentes, relatives au volume de diffusion des oeuvres soit dans le cadre d’une acquisition ou celui d’un visionnage simple via un abonnement.
Cette étude met principalement en évidence, une évolution du marché de la dématérialisation, et la perte de vitesse chronique de l’achat physique (DvD ou vial les plateformes dédiées), qui ne représente plus que 245,5 millions d’euros pour la seule année passée.
Les usages ont donc évolué, comme les modes de consommation, qui ne s’attachent plus au besoin de conserver le support, de quelque manière que ce soit, se dirigeant de plus en plus vers le visionnage unique.
Cette dématérialisation représente près de 1,746 milliards d’euros pour les 12 derniers mois, ce qui est une véritable explosion.
Netflix, Amazon et Disney se taillent toujours la part du lion ..
Du côté des plateformes, les places fortes prédominent sur une offre de plus en plus vaste, malgré une surcharge d’abonnements souscrits par les foyers, représentant près de 1,53 milliards d’euros de dépenses et 17,5 % supplémentaires depuis l’année 2020 qui s’est révélée particulièrement prospère en raison des confinements successifs, entraînant une chute proportionnelle de l’achat par acte, soit du one shot sur les oeuvres individuelles.
Netflix arrive pour le moment encore en tête de liste, même si la firme a de plus en plus de mal à se singulariser grâce à un peu moins de 65 % de parts de marché, devant Prime Vidéo qui en détient 36,1%, Disney+ et un léger 26%.
