L’intégralité du dispositif législatif « anti-Huawei » a été validé par le Conseil Constitutionnel vendredi dernier, 05 février, afin notamment de garantir « les intérêts de la défense et de la sécurité nationale ».
Ce dispositif s’inscrit dans le cadre de l’exploitation des réseaux de téléphonie mobile 5G et ce conformément aux préconisations faites depuis de nombreux mois, relatives aux problèmes de sécurisation des données rencontré par la firme de Shenzhen depuis de nombreux mois et qui avait engendré notamment son boycott par l’Administration Trump.
La stricte application de décisions prises de longue date.
Les restrictions ont démarré techniquement depuis le mois d’août dernier avec une limitation des autorisations émises par l’ANSSI, Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information, en conformité avec les textes promulgués le 1er août 2019.
Des décisions jugées arbitraires notamment pour SFR et Bouygues, dont Huawei était le constructeur des d’infrastructures, et qui s’étaient défendus sur le terrain judiciaire au moyen de questions prioritaires de constitutionnalité dans la crainte d’un impact technique et économique en raison des restrictions qui leur étaient imposées.
Pour le Conseil Constitutionnel, les dispositions qui ont été prises à l’encontre de Huawei sont justes et garantissent les réseaux « radioélectriques mobiles des risques d’espionnage, de piratage et de sabotage qui peuvent résulter des nouvelles fonctionnalités offertes par la cinquième génération de communication mobile » au service des intérêts fondamentaux de la Nation, ainsi que cela est précisé dans la décision rendue.
Pour rappel, dans le cadre du déploiement de ses infrastructures 5G, Free Mobile est associé à Nokia.