En Italie, l’arrivée de Free fait mal aux actions Telecom Italia de Vivendi

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Si Telecom Italia affirme publiquement ne pas être effrayé par l’arrivée prochaine de Free, ses actionnaires ne sont pas aussi convaincus. Ainsi, son cours de bourse n’a cessé de baisser…

Première victime collatérale de cette peur des actionnaires : Vivendi. Le groupe de Vincent Bolloré a misé gros pour monter au capital de Telecom Italia, qu’il contrôle désormais. Pour être exact, ce sont pas moins de 2,6 milliards d’euros qu’il a sorti de sa poche pour consolider sa présence au capital de Telecom Italia, depuis 2015.

Un pari risqué, estime BFM Business. Dans un article, le site économique remarque que le coût de l’action Telecom Italia a baissé de 22% par rapport au prix moyen déboursé par Vivendi, et de 28% par rapport à leur valeur dans les comptes du groupe. Soit une moins-value potentielle de 860 millions d’euros…

Une baisse largement provoquée par la peur de l’arrivée de Free

Cette dépréciation du titre rejoint en partie une tendance généralisée chez tous les télécoms européens. Mais deux raisons plus spécifiques expliquent le désintérêt du marché pour Telecom Italia : d’une part, le choix du gouvernement de confier le déploiement d’une large partie du réseau de fibre national à la compagnie d’électricité Enel, plutôt qu’à Telecom Italia. D’autre part, évidemment, l’arrivée de Free, que sa réputation a précédé…

Dès le mois de septembre 2016, Flavio Cattaneo (DG de Telecom Italia) tenait un discours qui se voulait confiant face à l’arrivée du nouvel entrant. « L’arrivée d’Iliad en Italie ne nous inquiète pas. L’Italie est un marché très différent de la France », avait-il alors clamé. Ce qui ne l’a pas empêché d’annoncer, quelques mois plus tard, son offre low-cost Kena Mobile (une « contre-mesure » anticipant l’arrivée de Free).

La date de lancement de l’offre Free en Italie n’est pas encore connue, mais est attendue d’ici fin 2017 à début 2018. Lors de la journée communautaire 2017 au siège social d’Iliad, l’opérateur a par ailleurs confirmé que son offre adopterait un autre nom que Free, plus adapté au marché local.

Source : BFM Business

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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