On s’en souvient, dès le début du confinement, Thierry Breton, le « Monsieur Numérique » européen avait sollicité le concours des acteurs du streaming pour obtenir de leur part, une gestion plus rationnelle des réseaux.
Une demande qui n’avait pas manqué d’entraîner une certaine grogne de la part des usagers qui, devaient voir impactée la qualité des programmes proposés par les plateformes afin d’éviter toute « éventuelle problématique d’engorgement liée à l’utilisation massive de la bande passante ».
« Plateformes de streaming, opérateurs de télécommunications et utilisateurs, nous avons tous la responsabilité commune de prendre des mesures pour assurer le bon fonctionnement de l’internet pendant la lutte contre la propagation du virus », avait de son côté indiqué Reed Hastings pour Netflix, proposant un passage à une basse définition ou tout du moins à une définition standard, sur les programmes proposés pour allier aux difficultés rencontrées.
Un appel à la responsabilité qui devait être spontané mais surtout limité dans le temps.
Or, la fin du confinement et le retour pour la plupart d’entre nous, sur le lieu de travail, auraient du rendre depuis lors cette mesure sans objet.
Sauf qu’il n’en est rien et que le débit Netflix demeure toujours bridé de manière incompréhensible, y compris auprès du CM de la plateforme qui ne paraît pas véritablement informé de la poursuite de cette mesure.
Un comble. Espérons qu’une réponse bien fondée et légitime interviendra rapidement?