L’Autorité de régulation des télécoms (ARCEP) a autorisé SFR et Bouygues Telecom à faire du refarming avec leurs fréquences 2100 MHz : initialement délivrées pour la 3G, elles pourront être réutilisées en 4G.
À leur demande, deux opérateurs ont été autorisés à procéder à un « refarming » sur la bande 2100 MHz. Ces fréquences, initialement acquises dans le cadre des premières licences 3G en 2001, pourront être réutilisées par SFR et Bouygues Telecom pour déployer la 4G.
Ce n’est pas la première fois que l’ARCEP autorise un tel refarming : en mars 2013, Bouygues Telecom était autorisé à déployer la 4G sur ses fréquences 1800 MHz, historiquement utilisées pour la 2G. Cet avantage lui a permis de bénéficier d’une belle avance à l’allumage de la 4G, lors des premières années de déploiement de la norme en France.
Des fréquences pour améliorer les débits
Contrairement aux fréquences basses (700 à 900 MHz), le 2100 MHz ne porte pas très loin et ne traverse pas bien les murs. Il n’est donc pas utilisé pour améliorer sensiblement la couverture. En revanche, il est très efficace pour offrir des débits plus élevés, surtout en agglomération. Utilisé en conjonction d’autres fréquences, il permettra surtout à SFR et Bouygues Telecom d’améliorer la qualité de leurs réseaux 4G respectifs.
Pour des raisons concurrentielles, l’ARCEP précise que Free Mobile et Orange sont en droit de lui adresser une demande similaire, s’ils le jugent utile.