Le réseau est devenu obsolète, trop gourmand en entretien, source de discordes mais surtout doit faire l’objet d’une translation progressive mais rapide vers la Fibre : autant dire que la cuivre n’est plus du goût des opérateurs, et notamment d’Orange, qui entend procéder à son abandon définitif d’ici l’année 2030.
L’annonce, suivie d’une proposition de plan déposée auprès de l’ARCEP par l’opérateur historique, a réjoui l’AVICCA, Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel, qui a salué une mesure forte, et particulièrement favorable à l’abandon de ce réseau qui ne posait que des difficultés dans un avenir proche et qui n’a plus de sens selon les propos même d’Orange, « tant sur l’aspect des usages que sur les aspects économiques, techniques et environnementaux ».
A cet égard, l’ensemble des paramètres proposés par Orange vont faire l’objet d’une étude détaillée de la part de l’AVICCA, qui s’est toujours manifestée en faveur de l’implication des opérateurs dans la transformation ou la maintenance des infrastructures, comme celle des collectivités ou bien encore du Gouvernement et qui doit faire une série de propositions afin que cette période de transition se passe au mieux pour tout le monde.
Un planning chargé et techniquement complexe.
D’abord avec une fermeture par zones avec la fin de la location du réseau cuivre par Orange, aux opérateurs tout comme le terme de sa commercialisation sur le marché, puis la clôture technique, ce qui reste le plus complexe à mettre en place pour éviter les ratés de déconnexion des logements non encore convertis à la Fibre, qui sont encore nombreux, d’où l’ambition de la gageure, car intéressant les raccordements les plus complexes.
A ce sujet, l’AVICCA s’engage de son côté à être « particulièrement attentive aux dispositions concernant l’aménagement du territoire, des zones très denses aux zones rurales et de montagne, ainsi qu’aux conditions concurrentielles sur le marché grand public et professionnel« .
Le chantier est phénoménal et engage l’avenir technologique du territoire. Autant dire qu’il faudra que l’ensemble des acteurs de la filière soient vigilants et sûrs d’eux.
