Licence 3G : l’ARCEP impose une couverture minimum du territoire

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Sans s’presser-eh-eh…

L’ARCEP a fixé aujourd’hui les probables modalités d’attribution de la 4ème licence 3G.

On y apprend notamment que le nouvel opérateur devra couvrir au moins 25% de la population française en 3G, d’ici 2 ans (et 80% d’ici 8 ans).

A titre de comparaison, le réseau Orange couvre actuellement plus de 99% de la population en GSM/GPRS (« 2G ») et plus de 74% en 3G+.

L’impératif fixé par l’ARCEP peut donc sembler insuffisant, d’aucuns le qualifiant volontiers de frileux. Néanmoins, on peut également supposer que le nouvel entrant saura déployer un réseau d’envergure au plus vite, dans son propre intérêt… On se souvient qu’Iliad, candidat à la quatrième licence, avait annoncé sa volonté de couvrir tout le territoire au plus vite.

En ce qui concerne les critères de sélection cités, l’Autorité rappelle l’importance de « la cohérence et crédibilité du projet et du plan d’affaires, les offres de services et offres tarifaires, la couverture du territoire et notamment l’ampleur et la rapidité de déploiement du réseau, la qualité de service, les relations avec les fournisseurs de services, les relations avec les consommateurs, la préservation de l’environnement et l’emploi »… rien de très surprenant.

En contrepartie, le nouvel entrant aura un « droit à l’itinérance » sur l’un des trois réseaux GSM déjà existants (Orange, SFR ou Bouygues Telecom) les six premières années, ceci afin de faciliter son entrée sur le marché tout en lui laissant le temps de pleinement déployer son réseau.

On notera également, dans le même ordre d’idées, que l’ARCEP aborde le sujet de la mutualisation des équipements. Tout en rappelant que le partage d’équipements dits passifs (« sites, pylônes, locaux, climatisation… ») est déjà largement mis en œuvre, l’Autorité envisage également la possibilité de mutualiser les installations actives (équipements électroniques, notamment) dans des zones de faible densité, afin de permettre une libre concurrence dans les meilleures conditions.

Toutes ces précisions sont là pour encadrer de manière claire l’arrivée d’un quatrième opérateur en France, dans l’intérêt des consommateurs autant que du détenteur de la licence. On n’attend plus que la concrétisation désormais…

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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