Le point sur les difficultés rencontrées par Free Mobile

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Suite à une demande croissante de la part de notre lectorat de mettre en avant les principales difficultés rencontrées par les utilisateurs de Free Mobile, Freenews se penche sur les problèmes ayant ponctué les deux premiers mois d’existence de l’offre du trublion.

Un rapide coup d’œil sur les espaces communautaires le montre : si tous s’accordent à saluer le dynamitage commercial opéré par Free sur le marché, avec des offres très agressives sur lesquels les concurrents peinent encore à s’aligner, beaucoup d’abonnés de la première heure regrettent la présence de soucis de jeunesse. Ceux-ci persistent, deux mois après le lancement du nouvel opérateur. À tel point que les plus fidèles ont troqué leur enthousiasme de la première heure pour un scepticisme de circonstance, face aux difficultés rencontrées… Les plus mécontents, eux, envisagent déjà de quitter l’opérateur.

Sans diaboliser le nouvel entrant, sans polémiquer sans fin sur de faux problèmes, jetons un coup d’œil objectif sur les soucis qui ont monopolisé l’attention de la communauté ces dernières semaines…

Tu téléphones plus en soirée ?

Principal problème, pointé du doigt par la quasi-totalité des abonnés Free Mobile : la grande difficulté rencontrée lors de tentatives d’appels aux heures de pointe, tout particulièrement en soirée (de 18h à 23h). Le réseau a tendance à rejeter d’office l’appel ; il faut alors s’y prendre à de nombreuses reprises avant que la communication passe.

À son paroxysme depuis un peu plus d’une semaine maintenant, peut-être à cause d’un nombre d’abonnés Free Mobile qu’on imagine toujours en augmentation, le problème ne semble pas se résorber. Ce n’est pourtant pas faute de faire des mécontents…

D’autres remontées d’abonnés font état, de manière plus sporadique, de soucis ponctuels : un SMS perdu dans le néant (ou bien reçu par le destinataire mais sans accusé de réception transmis à l’envoyeur), un appel interrompu… Des problèmes de moindre importance qui, toutes proportions gardées, se retrouvent également chez d’autres opérateurs.

À l’étranger, ils parlent étranger…

Autre source de grief majeure : l’absence de service en roaming international dans un certain nombre de pays. Particulièrement difficile à cerner à notre échelle, ce problème a toutefois été reporté par des Freenautes dans des pays comme l’Autriche ou encore le Canada. À défaut de mieux, dresser une liste officielle des pays encore en attente d’un accord d’itinérance éviterait bien des mauvaises surprises aux abonnés…

Sur le forfait 2 €, des retours en grand nombre font état d’une indisponibilité généralisée du réseau à l’étranger, quelque soit le pays. Encore une fois, il s’agit de quelque chose de difficile à mesurer à notre échelle. On remarquera toutefois que Free maintient une certaine ambiguïté à ce sujet, rendant difficile notre travail d’analyse et d’information : lors d’un précédent article, l’opérateur nous indiquait alors que l’émission d’appels depuis l’international n’était « pas conditionnée par une option », sans plus de précisions.

Pas possible, mais bientôt

Soulignons enfin l’absence de certaines possibilités importantes, annoncées par Free Mobile au lancement de son offre. Ainsi, la possibilité de bloquer gratuitement son forfait via une simple case à cocher dans l’espace abonnés, n’est toujours pas d’actualité. Pas plus que la possibilité de migrer d’un forfait à l’autre en toute simplicité…

En outre, ces promesses pourraient ne pas être tenues à 100%. Le blocage de forfait pourrait finalement n’être disponible que pour le forfait illimité, pour éviter les dépassements liés à des numéros spéciaux par exemple. La possibilité de bloquer le forfait 2 € n’est pas à l’ordre du jour, mais Free pourrait l’envisager si la demande des Freenautes en ce sens est suffisamment forte.

Concernant la migration d’un forfait à l’autre, Free n’a pas encore confirmé que cela sera bien disponible dans les deux sens. Croisons les doigts !

En conclusion

Il est important de souligner que Free Mobile ne propose que des forfaits sans engagement ; c’est une composante essentielle de la philosophie du nouvel opérateur. La liberté d’aller chez Free Mobile, ou pas, d’y rester ou pas ; Xavier Niel l’avait bien expliqué lors de la conférence d’annonce de ses offres. Ce choix est en réalité un gage de la part du trublion : puisqu’il ne retient pas ses abonnés captifs, il ne lui suffit pas de séduire ses futurs abonnés… il doit également mériter leur fidélité ensuite. Gageons que Free le sait très bien et travaille activement à la résolution de ces problèmes.

Chez Freenews, si nous concédons que ces problèmes sont particulièrement pénibles pour les abonnés de la première heure, nous invitons également les Freenautes à faire preuve de pragmatisme. De mémoire, aucun grand opérateur actuellement en place n’a connu de débuts très glorieux ; lancer un réseau mobile est une tâche compliquée, qui ne se fait pas en quelques jours.

Migrer chez un jeune opérateur est enfin un choix, que certains ont pris, tandis que d’autres ont préféré patienter quelques temps. Prenons le pari que d’ici quelques mois, ces défauts de jeunesse ne seront plus qu’un lointain souvenir… et que les abonnés qui rejoindront Free à ce moment n’en auront jamais à se plaindre.

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About Author

Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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