Le lancement de Free Mobile, que des sources concordantes imaginent désormais pour la mi-décembre, reste conditionné par la rapidité de réponse de l’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms), actuellement en train de procéder à un audit du réseau de Free.

Le régulateur se doit de vérifier que l’opérateur mobile dispose bien d’un taux de couverture d’au moins 27% de la population, avant de lui donner le feu vert nécessaire à la commercialisation de ses offres. Les résultats de cet audit, réalisé par un prestataire, devraient être connus « courant décembre », selon une source proche du dossier citée par La Tribune.

Cette source confirme également que la réponse positive issue de l’audit débloquera immédiatement l’accord d’itinérance avec Orange. Il s’agit donc, a priori, de la dernière barrière séparant Free Mobile d’une commercialisation ; le réseau semble bien techniquement prêt et les équipes de l’opérateur s’en servent déjà à des fins de test depuis une quinzaine de jours.

Côté forfaits, l’incertitude autour de la date de lancement de Free Mobile, mais également autour de ses futurs tarifs, pose problème à la concurrence : un dirigeant d’Orange affirme donc se préparer à une véritable « blitzkrieg », puisqu’il faudra réagir particulièrement vite pour s’adapter aux offres du nouvel entrant !

Les analystes tablent toujours sur un forfait tout-illimité à 29,90 € par mois, et probablement moins : « Free devrait lancer un tarif encore plus agressif, de l’ordre de 15 euros pour du tout illimité, avec 3 Go de données par exemple », risque Stéphane Beyazian, analyste chez Raymond James Equities.