SFR pense que le low-cost peut représenter jusqu’à 30% de ses abonnements

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Opérateur le plus durement touché par l’arrivée de Free Mobile, SFR est régulièrement pointé du doigt pour ne pas avoir su ajuster ses tarifs à temps (au contraire de Bouygues avec B&You, ou encore d’Orange avec Sosh). Cela n’empêche pas son directeur général grand public, Frank Cadoret, de relativiser…

Dans une interview consacrée au Parisien ce jour, il estime toujours que « SFR a le meilleur rapport qualité/prix ». Il met en avant la qualité du réseau SFR, autoproclamé “réseau le plus complet” dans les récentes publicités de l’opérateur.

Si Free est considéré comme un « concurrent sérieux », SFR ne le considère pas comme son principal rival : ce rôle est accordé à France Télécom. « Je parle de France Télécom et non d’Orange, car c’est bien le monopole du fixe qui fait la force de cet opérateur », précise Frank Cadoret.

Frank Cadoret limite l’impact de Free aux offres dites “low-cost” : « nous nous sommes rendu compte que le marché était plus segmenté que nous ne le pensions. Il est capital de proposer des offres “tous services” mais aussi des offres “low-cost” pour plaire à tous les types de clients ». Et d’estimer qu’il faut « tout de même relativiser l’importance de ces offres. 84% des ventes se font toujours sur des offres classiques. Mais si actuellement 16% de nos ventes se font sur le low-cost, cela pourrait grimper jusqu’à 30% ».

Interrogé enfin sur les potentielles suppressions d’emploi, évoquées par les syndicats qui parlent d’un “plan d’adaptation” visant quelques 500 postes, il ne se prononce pas : « il est trop tôt pour parler ». Selon lui, rien n’est encore décidé : « nous verrons avec les syndicats pour leur présenter notre stratégie et voir où il est possible de monter en puissance et là où nous devons faire des coupes ».

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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