Orange clarifie sa position sur le trafic et sur YouTube

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Alors que la position de Free visant à limiter volontairement les capacités de trafic vers des services comme YouTube (voire à bloquer une partie du net comme les serveurs publicitaires de Google) tend à agacer certains utilisateurs, Orange clarifie sa position officielle à ce sujet.

Au détour d’un tweet, le compte officiel @Orange_conseil a posté ce qui ressemble à un petit manifeste, décrivant la position de l’opérateur sur les pratiques de transit :

« Orange ne bride aucun contenu ou site Internet et garantit à ses clients un accès à l’ensemble de l’Internet sans limitation.

Certains fournisseurs de contenus choisissent néanmoins des modalités d’écoulement de trafic via des chemins dont les capacités vers Orange sont insuffisantes. Il est de leur responsabilité de s’assurer que les capacités vers le réseau Orange soient bien adaptées au trafic qu’ils envoient, pour éviter que la qualité des services soit détériorée. Néanmoins, dans l’intérêt du bon fonctionnement des services utilisés par nos clients, qui est aussi l’intérêt de ces fournisseurs de contenus, nous travaillons à des solutions avec eux quand nous détectons ce type de choix. Nous sommes ainsi en discussion avec YouTube pour améliorer la lecture des vidéos proposées par cette plate-forme. »

Orange garantit ainsi, d’une part, qu’il ne limitera jamais volontairement l’accès à une partie de l’Internet. Néanmoins, il rappelle que l’acheminement des données d’un fournisseur de contenu reste de la responsabilité de ce dernier et les invite à s’assurer que « les capacités vers le réseau Orange soient bien adaptées » à la quantité de trafic écoulée.

Jusque là, le discours d’Orange n’est pas particulièrement original, mais l’opérateur poursuit en assurant que lorsqu’il détecte qu’un fournisseur de contenu utilise un acheminement ne permettant pas un trafic fluide vers son réseau, il peut être amené à le contacter pour trouver des solutions avec lui. C’est le cas pour YouTube, par exemple.

Bien entendu, il ne s’agit là que d’une position officielle et certains termes sont suffisamment vagues pour ne pas engager l’opérateur. Orange assure ainsi être en “discussion” avec YouTube mais ne précise pas la nature des solutions proposées, ni ne précise de quelle manière le financement est réparti entre lui et Google. Rappelons que c’est bien le financement qui pose problème pour Free, qui souhaite pour sa part voir Google investir plus massivement dans l’écoulement du trafic.

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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