Les conséquences de la crise sanitaire ne paraissent pas aussi catastrophiques que prévues dans certains domaines de l’industrie voire même laissent supposer quelques bénéfices pour ceux qui ont su anticiper les difficultés.
C’est le cas par exemple de quelques entreprises liées aux nouvelles technologies, comme les constructeurs de puces pour smartphones, dont Qualcomm, qui alors que l’on craint toujours une crise magistrale pour les composants, semble tirer correctement son épingle du jeu avec un chiffre d’affaires prévisionnel présenté à la hausse par la firme.
Et cette bouffée d’air salvatrice tient avant tout au renouvellement de la stratégie de développement de Qualcomm qui a notamment axé son développement vers les objets connectés, en marge de la forte demande liée à la fourniture de puces, actuellement rares sur le marché et dont la pénurie fait entrevoir le pire dans un avenir plus ou moins proche pour les constructeurs de mobiles.
Situation d’autant plus trouble avec l’arrivée sur le marché de la 5G, particulièrement gourmande dans ce domaine en raison du renouvellement par les foyers de leur parc mobiles, pour l’acquisition de modèles compatibles.
Une stratégie d’anticipation efficace sur le long terme.
En marge de ce lot de difficultés, le Groupe américain s’est parallèlement lancé dans une diversification de ses fournisseurs de manière à faire face à une pénurie qu’il a su anticiper et surtout mis sur le marché, en lieu et place de ces mêmes puces, des semi-conducteurs à d’autres secteurs que celui de la construction de smartphones, comme par exemple celui de l’automobile, préservant ainsi ses stocks.
Une manne à laquelle Qualcomm ne saurait résister alors que la crise sanitaire semble encore loin d’être achevée et qui fait actuellement grimper le cours de l’action du Groupe qui prévoit un bénéfice net supplémentaire estimé entre 2,90 et 3,10 USD par titre d’ici la fin de l’année outre un peu plus de 10 milliards d’USD de CA.
Source Les Echos.
