Une charte pour le droit à l’oubli numérique… sans Google ni Facebook

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Une charte visant à garantir une meilleure protection des données personnelles aux internautes, en vue d’un futur « droit à l’oubli numérique » cher au gouvernement, a été conclue mercredi entre plusieurs acteurs du milieu, notamment Microsoft France, les Pages Jaunes, Skyrock, Viadeo et Copains d’avant.

Établie par le secrétariat d’État à la Prospective et au Développement de l’Économie numérique, la charte en question vise à établir des règles régissant le comportement des « sites collaboratifs » ainsi que des « moteurs de recherche ». La présence de Microsoft France parmi les signataires inclut d’office les services Windows Live ainsi que Bing…

Parmi les principales mesures évoquées dans le document, signalons l’engagement de mettre en œuvre des paramètres de confidentialité faciles à trouver et à comprendre, ou encore une meilleure identification et protection des utilisateurs mineurs.

La charte mentionne également la mise en place obligatoire d’un « outil de signalement » ou d’un « bureau des réclamations » où les internautes pourront facilement demander la modification ou la suppression de leurs données personnelles — un droit déjà prévu par la loi et encadré par la Cnil

On notera toutefois qu’en l’absence des deux géants du secteur, respectivement Google et Facebook, l’accord risque fort de n’avoir qu’un impact très limité sur le web. « Ce n’est qu’une première pierre, un point de départ plus qu’un point d’arrivée », se défend Nathalie Kosciusko-Morizet, qui indique également à l’AFP que les « discussions » autour de leur adhésion à la charte sont toujours en cours.

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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