Médiamétrie se penche sur la mesure d’audience du différé

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L’institut de mesure d’audience des chaînes de télévision prévoit de prendre en compte, à partir de 2011, les visionnages différés (timeshifting et enregistrements personnels) dans ses chiffres.

Dès l’année prochaine, Médiamétrie proposera, en plus de ses mesures d’audience « live » déjà bien connues, des mesures consolidées incluant l’audience en direct ainsi que les visionnages en timeshifting et les enregistrements. Celles-ci seront générées et publiées 7 jours après la diffusion effective des programmes, offrant un résultat a posteriori plus complet et plus fiable.

Afin de prendre en compte de tels usages, Médiamétrie mettra à profit un système de watermarking, déjà mis en place par plus de 130 chaînes. Côté téléspectateur, le boîtier de mesure d’audience NG (Nouvelle Génération) sera nécessaire ; 71% des panélistes en disposent déjà, indique l’institut.

L’impact de l’utilisation des fonctionnalités d’enregistrement et de timeshifting sur l’audience des chaînes TV n’est pas anodin ; en moyenne, selon une étude commandée par Médiamétrie, il représenterait sept minutes de visionnage par jour chez les spectateurs de quatre ans et plus, et jusqu’à 12 minutes chez les jeunes de 15 à 24 ans.

Notons toutefois que les divers services de télévision de rattrapage (catch-up TV) ne seront pas mesurés pour le moment. L’institut pense pouvoir les prendre en compte à partir de 2012, via son système d’audience Internet, Médiamétrie-eStat.

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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