Linky ne pose pas de risque pour la santé, selon l’ANFR

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Le compteur intelligent Linky, en cours de déploiement sur le réseau ERDF, est-il nocif pour les usagers ? L’Agence nationale des radiofréquences se penche sur ce sujet en vogue dans un rapport.

Ces derniers mois, la polémique a enflé autour de prétendus risques pour la santé liés à l’utilisation du boîtier Linky. Pointé du doigt par les associations anti-ondes, celui-ci a même été interdit d’installation dans quelques villes, à l’initiative des mairies. Les détracteurs mettent en avant les risques liés à l’utilisation du CPL, qui transmet les données au compteur par les lignes électriques, cette technologie étant connue pour présenter un fort taux de rayonnement électromagnétique.

Il n’existe pourtant aucun risque sérieux, selon l’ANFR, qui fournit son analyse. En effet, les transmissions CPL effectuées par Linky sont peu intensives : elles se résument à des impulsions périodiques de l’ordre d’un dixième de seconde en journée, et l’envoi des résultats pendant moins d’une minute chaque nuit.

Lorsque Linky communique en CPL, les taux de rayonnement mesurés à proximité du compteur sont très faibles. Ils se montrent bien en-dessous des seuils réglementaires, et sont d’autant plus négligeables que le rayonnement diminue à mesure que l’on s’éloigne de l’emplacement du compteur…

À titre de comparaison, à gamme de fréquences égale, Linky présente un rayonnement électromagnétique similaire à celui d’un téléviseur, d’une lampe ou d’un chargeur d’ordinateur, indique l’ANFR.

Si Linky semble donc tout à fait inoffensif d’un point de vue sanitaire, cela ne règle pas la question des données. Autre fer de lance des opposants à Linky, la problématique de la confidentialité des informations récoltées a en partie été tranchée dès 2015. La Commission nationale informatique et libertés (CNIL) a fixé des règles strictes : l’utilisateur doit donner son aval pour toute utilisation de ses données en amont, données qui sont d’ailleurs conservées de façon chiffrée dans le compteur et qui doivent être supprimées au bout d’un an.

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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