Orange Bank : le chant du cygne ?

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Il y a de cela plusieurs mois, l’hypothèse d’une filiale bancaire Free enflait avec la diffusion d’un code SWIFT qui posait bon nombre d’interrogations.

L’idée avait été lancée plusieurs années auparavant avant d’être véritablement concrétisée par Orange, qui décrétait les services bancaires comme incontournables et parfaitement accessibles à chaque opérateur souhaitant oeuvrer pour une refonte novatrice du système.

Si le démarrage s’était révélé poussif, Orange Bank devait rapidement faire état d’un nombre d’adhérents en augmentation exponentielle, jusqu’à ces derniers jours avec l’aveu d’un échec, celui de ne pas avoir atteint le seuil d’équilibre qui lui aurait permis de s’imposer en tant qu’acteur majeur du système néobancaire.

Les services bancaires mobiles sont incontournables et réclamés par les utilisateurs et les opérateurs télécom ont fait beaucoup d’efforts ces dernières années pour tenter de s’imposer dans ce domaine.

Un équilibre qui se fait toujours attendre au bout de quatre ans …

Aujourd’hui, si le nombre d’adhérents au système est constant et avoisine le million, les pertes sèches sont également considérables et s’évaluent approximativement à 600 millions d’euros, ce qui est devenu ingérable.

La filiale bancaire a donc été mise sur le marché, à la merci d’un éventuel repreneur.

Le Crédit Agricole, la Société Générale et BNP Paribas seraient séduits mais sans toutefois aucune garantie à l’instant T.

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2 commentaires

  1. Vous devriez supprimer les articles qui n’ont plus de sens une fois démentis par les intéréssés.