Numérique : de l’illusion de la start up Nation à la création nécessaire d’un véritable Ministère du Numérique

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Le numérique rythme de plus en plus notre quotidien et l’avènement de la 5G comme le déploiement qui s’accélère de la fibre, le démontrent un peu plus chaque jour, comme confortent cette idée qu’un secrétariat au Numérique, c’est notoirement insuffisant.

Aujourd’hui, ce sont près de 80 figures emblématiques de cette filière par les entrepreneurs, ingénieurs… en plein boom, qui ont entendu procéder à la création d’un collectif en vue d’engager le Gouvernement sur la voie d’un véritable Ministère dédié en lieu et place d’un sous service ne bénéficiant pas d’un budget à proprement parler.

Le renouvellement du Gouvernement après la bataille des législatives dans un avenir très proche, est pour ce collectif, l’occasion rêvée de procéder à la création de cette nouvelle entité, de manière à « doter le pays de moyens institutionnels d’une politique stratégique forte en matière de numérique » et s’adapter à la mutation des besoins de chacun comme celui plus global de la société actuelle.

Une mission généraliste pour encadrer le secteur.

Le postulat de départ : l’intervention numérique au quotidien, qui n’est que le préambule des années à venir avec l’apparition de nouvelles utilisations entre arrivée du Metaverse, l’intelligence artificielle, l’usage des NFT, la montée en puissance des crypto-monnaies etc etc … autant de phénomènes qui « promettent de bouleverser encore nos usages, nos économies et nos sociétés ».

Or, si cette mutation s’entend de manière constructive, les dérives vont malheureusement de pair, et il est désormais essentiel qu’une vraie régulation vienne en parallèle contrôler les usage afin d’en garantir l’ensemble des aspects de manière à limiter « la manipulation de l’information à grande échelle ou les cyberguerres ».

Si l’ARCOM est un premier pas vers cette régulation, ce n’est pas suffisant et il devient urgent de pouvoir mettre de l’ordre comme institutionnaliser un secteur d’activité qui représente « 6% du produit intérieur brut avec 150 milliards d’euros de dépenses annuelles et près d’un million d’emplois salariés » avec à la clé, des thématiques délicates à aborder.

Dans l’idéal, la création de cette nouvelle entité gouvernementale, aurait en charge l’ensemble des questions touchant à l’éthique, la géostratégie, l’énergie, l’emploi, la formation, ainsi que l’inclusion au numérique et la réduction de la fracture numérique tout en contrôlant le déploiement des infrastructures, mission régalienne d’ores et déjà confiée à l’ARCEP.

Enfin, l’ensemble des pépinières d’entreprises comme des licornes signant leur arrivée sur la marché, devraient y trouver enfin un référent notamment dans le cadre des levées de fonds, de plus en plus courantes.

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