Damien B., Freenaute de son état, a obtenu gain de cause contre Free, pour un retard de livraison de sa Freebox Révolution commandée au mois de février 2011. Nouvel abonné en zone fibre, le client était resté sans aucune connexion pendant près de trois mois, faute d’avoir reçu la Freebox...

Selon la décision de justice, que Cnet France s’est procurée, l’abonné a quitté son ancien opérateur pour Free le 21 février 2011. Le FAI se charge d’effectuer la pose de prise FTTH dans les délais annoncés (14 jours après l’inscription), mais... l’abonné n’ayant toujours pas reçu sa Freebox, il reste sans connexion.

Presque trois mois plus tard, le 10 mai 2011, toujours sans nouvelles de sa Freebox et devant les réponses contradictoires du service client, l’abonné porte l’affaire devant un tribunal de proximité. Il recevra alors sa Freebox Révolution peu de temps après, le 18 mai 2011.

L’abonné décide toutefois de poursuivre la procédure contre le fournisseur, refusant l’indemnité de 200 euros proposée par Free. Le 18 octobre dernier, sa juridiction de proximité lui donne raison et condamne Free à lui verser 800 euros à titre de dommages et intérêts. La décision souligne que l’opérateur aurait du fournir une date limite de livraison, au moment de la souscription, ou s’abstenir de proposer le contrat s’il ne pouvait pas proposer la prestation.

Si les retards de livraison de Freebox Révolution chez les abonnés en demande de migration ont défrayé la chronique début 2011 (avec notamment un premier jugement de proximité en faveur d’un abonné), ils étaient pourtant plus rares chez les nouveaux inscrits, en attente de leur connexion. Free avait en effet tout mis en œuvre pour traiter ces Freenautes en priorité.

Cependant, dans le cas particulier des abonnés Freebox Révolution en fibre optique, l’absence d’un convertisseur "Gbic" a engendré des retards conséquents... y compris chez les nouveaux abonnés.