L’accord d’itinérance qui lie Free Mobile à l’opérateur historique, voit son terme à la fin de cette année, mais il est fort probable qu’il soit reconduit.
Cet accord, conclu dans le cadre du déploiement des réseaux 2G/3G, avait pour fonction initiale, de permettre à Free Mobile, nouvel arrivant sur le marché des télécoms, d’utiliser des infrastructures d’ores et déjà existantes, avant d’implanter ses propres infrastructures et élaborer son propre réseau.
Or, la condition sine qua non pour que cet accord tienne la route et soit maintenu, était son caractère ponctuel afin justement de permettre la construction du réseau Free Mobile.
Une première date avait été fixée en 2018 pour son terme, reportée par la suite à 2022.
Pour autant, l’accord dont il est question ne saurait être renégocié sans l’agrément de l’Arcep, qui s’était déjà prononcée favorablement lors des deux dernières demandes de renouvellement.
Un investissement progressif pour Free Mobile
Du côté d’Orange, il n’y aurait aucune objection pour que cet accord soit poursuivi, d’autant que financièrement cette situation est intéressante, et des pourparlers ont déjà été engagés à cette fin.
Côté Free Mobile, il s’agit avant tout d’amortir les investissements dans les réseaux et surtout dans celui qui est propre à la 2G, qui ne doit plus être utilisé en 2025 et serait donc effectué à perte ; ce que n’admettent pas du tout SFR et Bouygues, qui estiment que la présence sur le marché de Free Mobile depuis une dizaine d’année est suffisante pour lui permettre d’utiliser uniquement ses propres infrastructures.
SFR et Bouygues Telecom bénéficient quant à eux d’un accord d’itinérance avec Orange ce qui rend leur argument bien léger face à celui dont il est question aujourd’hui, ce que Free n’a pas manqué de relever de son côté….
