Fibre : des zones AMII récupérées par SFR, sans conséquence pour les clients Free

Le transfert de propriété de plusieurs zones fibre dites AMII, d’Orange vers SFR, n’aura aucune incidence sur les clients Free.

Orange et SFR sont parvenus à un accord autour de la répartition des zones AMII (moyennement denses) en France. 238 communes changent de statut : dans le cas le plus courant, il s’agit de villes actuellement couvertes en fibre par Orange, qui seront rétrocédées à SFR dès le 1er janvier 2019. Concrètement, SFR récupérera l’intégralité des éléments constituant le réseau de fibre optique : points de mutualisation, points de branchement et fibre à proprement parler.

Ce scénario avait de quoi inquiéter les abonnés freenautes à la fibre. En effet, pour proposer ses offres Freebox en zones AMII, Free s’appuie sur un accord de co-investissement avec Orange — qui lui permet d’exploiter le réseau fibre de l’opérateur historique, dans ces villes. En revanche, le trublion ne dispose d’aucun accord avec l’opérateur au carré rouge pour l’heure : dès lors, quid du sort des abonnés Free dans ces communes récupérées par SFR ?

Rien ne change, pour les abonnés existants comme pour les nouveaux venus

La réponse est simple : la continuité de service est assurée. En pratique, rien ne change pour les clients Free. En coulisses, un intermédiaire vient s’ajouter à la chaîne : Free continuera de louer son réseau à Orange, qui louera à son tour son accès à SFR. Et, pour les futurs abonnés, les zones transférées à SFR resteront éligibles chez Free…

Dans le cas plus rare des zones faisant le parcours inverse (récupérées à SFR par Orange), Free pourra commencer à venir proposer ses abonnements fibre, là où il ne le pouvait pas précédemment. C’est donc tout bénéf’ pour l’opérateur.

À terme, Free ne désespère pas de signer un accord de co-investissement directement avec SFR, ce qui rendrait de telles problématiques caduques tout en permettant à l’offre FTTH Freebox d’accroître son éligibilité à travers le territoire français.

via Échos du net

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