Freebox TVREPLAY : pourquoi différentes interfaces ?

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Le service Freebox TVREPLAY, lancé hier, présente la particularité de mettre en scène différents univers graphiques en fonction de la chaîne sélectionnée. Pourtant, à la base, Free souhaitait utiliser une seule et même interface pour l’ensemble des chaînes…

Baptisée VR, pour « Voir et Revoir », cette disposition simple et sobre, légère au chargement, est conçue directement par Free et aurait pu être l’interface unique de l’ensemble des chaînes. Un premier screenshot “concept” du service, alors provisoirement intitulé « Catch-up TV by Free », montrait en mars dernier des programmes de M6 disponibles avec l’interface VR.


La majorité des chaînes se sont finalement laissé séduire par la sobriété de VR sur Freebox. Outre un fonctionnement commun, permettant aux utilisateurs d’être immédiatement familiarisés avec le service, VR propose surtout une interface d’office aux chaînes qui ne proposaient jusque là pas de service de VOD (LCP, France 24, Game One, etc.).

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France 24, RTL9 : deux chaînes très différentes, une seule interface

Finalement, la quasi-intégralité des chaînes se sont laissées séduire par VR. Les seules exceptions sont : M6, W9, Arte et les chaînes du groupe Turner (Boing, Boomerang, TCM).

Malgré la volonté de proposer un service unifié sur Freebox, on suppose que ces chaînes ont suffisamment insisté pour imposer leur propre interface, ainsi que leur marque. Assez pour que Free n’ait pas d’autre choix que d’aller à l’encontre de sa volonté initiale. Ainsi, on retrouve M6 Replay, W9 Replay et Arte +7 presque “comme sur le web”.

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Les vilains petits canards de TVREPLAY 😉

Outre les problèmes d’uniformisation évidents que cela pose, on remarque que ces interfaces sont, dans l’ensemble, bien moins agréables à utiliser que VR.

Dans le cas de M6 Replay et W9 Replay, le design caractéristique (et réussi, il faut bien l’avouer) des sites web est réutilisé, mais cette profusion d’images et d’effets rend le chargement des pages particulièrement long et lourd. En outre, la navigation n’est pas forcément évidente, et on aura tendance à ne pas comprendre tout de suite la manière dont se “déroulent” les icônes des programmes (il faut cliquer sur les flèches à l’écran).

Concernant Arte +7, la sobriété est certes de mise, mais le tri est des plus sommaires : il n’existe aucun critère de classement (pas de programmes par genres) et il est souvent excessivement difficile de retrouver une émission en particulier, surtout si l’on ne se souvient pas de son jour de diffusion.

Finalement, on comprendra aisément que Free ait préféré céder aux chaînes, plutôt que de ne pas proposer de VOD du tout pour celles-ci… on imagine d’ailleurs que ces négociations sont, en bonne partie, à l’origine du retard que Free a pris pour lancer ce service, par rapport à ses concurrents qui proposent déjà de la catch-up TV depuis bon nombre de mois.

Rien ne sert de courir ; qui est en retard, désormais ? 😉

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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