Mieux comprendre le haut débit

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Petit bilan technique à destination des nouveaux un peu perdus 🙂

Certaines données peuvent sembler inexactes au sens strict de la technologie employée, mais par souci de clarté, les informations sont vulguarisées.

 

Ces quelques instructions constituent la base de l’accès à internet en haut-débit, et malheureusement certains détails techniques posent de nombreux problèmes de compréhension auprès de milliers d’abonnés aux offres ADSL actuelles.

Voici donc un résumé de ce qu’il faut savoir pour comprendre certains aspects, et identifier un problème (par exemple la non-réception de la TV à 6Km du central téléphonique :-)).

  • Un bit est une unité de donnée (représentée par un 1 ou un 0).
  • Un octet, c’est 8 bits.

Première source de confusion : L’anglais.

En anglais, bit se dit ’bit’ et octet se dit ’Byte’.
Ainsi, quand vous voyez un B majuscule dans une fenêtre de téléchargement, il s’agit bien souvent d’octet.

Les débits de liaisons réseau s’expriment toujours en bits par seconde. Lorsque l’on parle de haut-débit, on se met à parler en Kilobits par seconde (1000 bits par seconde), et lorsque l’on a affaire à du très très haut débit, on parle en Mégabits par seconde (1 million de bits par seconde).

En réalité, un ’Kilo’ informatique c’est 1024 (et non 1000), mais puisque l’on parle de débits, c’est bien 1000 🙂

Pour les intéressés, il existe un système international d’unités présenté ici.

Une fois que l’on a fait ces premiers pas, il y a une première difficulté : Les débits ATM et les débits IP.

Le débit ATM est le débit physique d’une liaison. Le débit IP est le débit ’Réel’ d’une liaison, c’est celui là qui intéresse vraiment l’abonné.

 ATM

Les Fournisseurs d’Accès ont choisi de parler en Débit ATM pour proposer leurs offres. C’est commercialement cohérent, le nombre affiché est plus gros, mais certains utilisateurs se sentent lésés lorsqu’ils s’aperçoivent qu’ils ne disposent en fait que des 4/5 du débit affiché dans le contrat.

  • 20 Mbps (20 Mégabits par seconde) ATM = 16 Mbps IP.

Si on est abonné à une offre 20Mbps ATM et que l’on a une excellente qualité de ligne téléphonique (qui permet donc d’atteindre cette vitesse), on télécharge donc à 16Mbps IP, on reçoit donc 2Mops (Méga-octets par seconde).

Avec la Freebox :

  • Si on est dégroupé, sur une excellente ligne téléphonique :

    • le débit peut atteindre 20Mbps en réception
    • Le débit peut atteindre 1Mbps en émission

  • Si on est non-dégroupé (IP/ADSL France Telecom) :

    • Le débit peut atteindre 10Mbps en réception (ADSL-max)
    • Le débit peut atteindre 1Mbps en émission (ADSL-max)

Le débit des dégroupés s’ajuste automatiquement en fonction de la qualité de la ligne téléphonique, celui des non-dégroupés fonctionne par paliers France Telecom. Ainsi, une ligne capable d’atteindre 3.7Mbps sera à sa vitesse maximale chez un dégroupé, mais bridée à 2Mbps chez un non-dégroupé.

Pour info :

La TV nécessite environ 3.5Mbps, et ne fonctionne que chez les dégroupés qui ont leur central téléphonique (NRA) relié par Fibre Optique. Un dégroupé qui n’atteint que 2.5Mbps par exemple, n’aura pas la TV (ou dans de très mauvaises conditions).

Fibre optique 

A l’inverse, un abonné qui a une ligne parfaite et qui atteint sans problèmes les 20Mbps ATM n’aura la TV que si son NRA est relié par fibre optique au réseau de Free. Dans certains départements, il n’y a pas de réseau fibré à disposition des opérateurs grand public, et ils doivent passer par des rocades louées à France Telecom. Cela permet parfois le dégroupage mais les débits baissent en heure de pointe et la TV n’est pas disponible… 🙁 Free ne dégroupe d’ailleurs plus que les NRA fibrés maintenant 🙂

La téléphonie, quand à elle, représente une très faible consommation de bande passante et est disponible chez tous ceux qui possèdent la Freebox. (en heure de pointe sur certains NRA non-fibrés, ça peut malheureusement devenir inutilisable :-()

Voilà qui éclairera de nombreux novices, ce n’est pas toujours facile de comprendre les aspects très techniques cachés derrière les offres grand public.

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