Rentrée 2007 : Point sur le dégroupage

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Ayé. C'est la rentrée (enfin, demain pour les jolis cartables). Et en plus c'est un premier lundi du mois. L'occasion comme à l'accoutumée de présenter l'avancement du dégroupage.

À fin août 2007 l'avancement du dégroupage donc…

Pas de nouveau département ayant vu ses premières connexions dégroupées effectives.

Toujours un total de soixante dix neuf départements au moins partiellement dégroupés, donc, et vingt et unes régions au moins partiellement dégroupées (ne manque que la Corse).

Onze d'entres elles ont tous leurs départements au moins partiellement dégroupés (l'Alsace, la Basse-Normandie, la Bourgogne, la Bretagne, la Haute-Normandie, l'Île-de-France, le Nord – Pas-de-Calais, les Pays de la Loire, la Picardie, le Poitou-Charentes et Rhône-Alpes).

Pour donner des chiffres plus « bruts », en ce mois d'août 97 nouveaux DSLAM sont entrés en production et 65 nouveaux répartiteurs ou sous-répartiteurs ont vu leurs premières connexions dégroupées effectives. Soit un total de 2 916 DSLAM en production, localisés dans 1 216 répartiteurs ou sous-répartiteurs.

Le rythme de croissance toujours élevé du dégroupage s'est poursuivi en ce mois d'août, tant en terme de densité qu'en terme d'accroissement de la couverture. Au cours des trois mois passés (juin, juillet et août), les départements qui ont vu leur dégroupage progresser le plus rapidement (relativement à leur taille, donc) sont les Yvelines, la Charente, l'Essonne, le Val-d'Oise, les Pyrénées-Atlantiques et la Seine-et-Marne.

Et, pour clore cette édition de la chronique mensuelle de l'avancement du dégroupage chez Free, profitons de l'occasion donnée par l'annonce du lancement effectif des offres de déploiement de la fibre jusqu'à la maison pour regarder le taux d'occupation par département.

En effet, il a été dit ( et re-dit, et re-re-dit) que les zones qui seront prioritairement ainsi équipées dans les années à venir seront celles où le taux d'occupation (i.e., le nombre d'abonnés dégroupés free haut débit ramené au nombre total de lignes téléphoniques de la zone) dépassera 15 %.

Il a également été dit que les zones ainsi équipées ne recouvriraient pas nécessairement les zones d'emprise des répartiteurs. Du fait de cette possible non concordance entre les zones couvertes par les répartiteurs avec un taux suffisant et les zones effectivement équipées, on a vu fleurir ici et là de savantes estimations visant à savoir si tel ou tel quartier ou lotissement correspondait au critère ainsi défini.

Nous pourrions ici reprendre ces estimations, mais ce ne serait pas amusant (d'abord, ce ne serait qu'une estimation de plus, et puis, il y a tellement de quartiers et de lotissements et de cas particulier que ce ne serait pas faisable, en fait, d'une manière qui puisse intéresser le plus grand nombre).

Faisons l'inverse, plutôt. Regardons le taux d'occupation par département. En d'autres termes, y-a-t-il des départements dans lesquels le nombre d'abonnés à l'offre dégroupée free haut débit dépasse 15 % des lignes téléphoniques ? Et, si oui, lesquels ?

La réponse est très probablement oui pour quatre d'entres eux. Et probablement oui aussi pour trois de plus. Quels sont donc les heureux élus ? Paris et la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) pour les très probables. Et L'Essonne, le Rhône et le Val-d'Oise pour les trois probables.

Les Yvelines s'en approchent, mais n'ont probablement pas dépassé ce seuil.

Les autres départements, eux, n'ont pas atteint ce seuil (au niveau du département, toujours, à un niveau plus petit c'est différent). [Le fait d'être dans un département avec un taux d'occupation supérieur à 15 % n'est bien sûr pas une garantie qu'un jour tout le département sera équipé en fibre jusqu'à la maison, mais cela donne une autre vue de la répartition et de la pénétration du dégroupage sur le territoire national. Ce qui est l'un des objectifs de cette chronique mensuelle.] Les données utilisées pour élaborer cette rubrique proviennent de francois04.free.fr, de frimousse.org et de l'opérateur historique. La carte des départements présente la capacité maximale de connexion ramenée à la population, par département. Il convient à chacun d'apprécier ce taux en fonction des critères recherchés (nombre des ménages, taux d'équipement, etc.), ce type d'analyse sortant du cadre de ce décompte de l'avancée du dégroupage.

Martin LAFAIX, Président de l'AdUF


Carte de France du Dégroupage

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