Droits de diffusion : Altice (SFR) accepte de rémunérer M6

Après avoir accepté de payer pour reprendre les chaînes du groupe TF1, Altice (SFR) n’avait pas d’autre choix que de céder aux demandes du groupe M6. C’est maintenant chose faite.

Dans un communiqué commun, ce matin, Altice et M6 annoncent être parvenus à un accord global de distribution. Celui-ci prévoit que SFR pourra continuer de proposer l’ensemble des chaînes gratuites (M6, W9, 6ter) et thématiques (Paris Première, Téva, M6 Music, M6 Boutique, Best of Shopping et Girondins TV) du groupe M6.

Début novembre, SFR acceptait de mettre la main au portefeuille pour mettre fin au chantage du groupe TF1. Sommé de retirer les chaînes gratuites du groupe de son service web, puis unilatéralement privé de replay en juillet, SFR a préféré négocier. Une fois cette première porte ouverte, ce n’était qu’une question de temps avant qu’un accord ne soit également trouvé avec M6, qui n’a jamais caché son intention d’être lui aussi rémunéré par les opérateurs.

Replay amélioré et services délinéarisés

Outre les chaînes habituelles, le service de replay 6play fait également partie de l’accord annoncé aujourd’hui. Altice a négocié un partenariat étendu qui lui donnera accès à un replay amélioré incluant :

Sont également prévus dans le package des programmes inédits M6 accessibles uniquement de façon délinéarisée sur les bouquets des opérateurs, ainsi que des fonctionnalités techniques plus poussées comme le start over (possibilité de reprendre un programme en direct depuis le début), et un nouveau service de TV augmentée. Les deux groupes collaboreront, enfin, sur le développement de nouvelles formes de publicité.

L’accord, d’une durée non-spécifiée, prend effet « immédiatement ». Tout comme c’était le cas avec TF1, M6 indique qu’il prend en charge les « coûts de transport des chaînes en clair ». Le communiqué ne précise pas, en revanche, le montant de la somme qu’Altice a accepté de verser pour ce gros accord « all-inclusive ». Son contrat avec TF1 avait été estimé à environ 20 millions d’euros par an, selon plusieurs sources.

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