Le Wimax ne fait pas l’unanimité dans le finistère

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negative vibes

Alors que nous étions mitigés face à l’annonce de la couverture du Finistère en Wimax, le télégramme se fait l’écho de nos craintes.

Mais là, ou nous évoquions uniquement la question de la pérennité de la technologie Wimax et du soutient des fabricants, le télégramme apporte de nouveaux arguments défavorables à celui-ci :

Citons tout d’abord les perturbations électromagnétiques engendrées par les antennes. S’il est clair que les actions anti-antenne mobile sont maintenant monnaie courante, on a pas encore l’habitude d’entendre parler de ce genre d’affaires pour le Wimax, mais cela ne va sans doute pas favoriser son expansion. Dans le même temps on vient d’installer une trentaine de nouvelles antennes pour la TNT en Bretagne , mais cela ne semble gêner personne…
On évoque également des problème de débit qui plafonnent à 2 Méga et de signal dégradé en fonction du relief.
Il y a aussi la crainte de voir l’installateur se retirer du marché pour cause d’absence de rentabilité comme cela fut le cas dans le Gard.

En attendant la fibre


Finalement, plusieurs départements ou régions, séduits par le Wimax ont depuis fait demi-tour (la Drôme, l’Indre-et-Loire, la Corse, la Somme, la Vienne, la Dordogne, l’ Auvergne, la Charente).
Dans le Finistère, les associations militent pour obtenir des NRA-ZO à la place du Wimax. « Trop cher », rétorque le vice-président du conseil général, François Marc. En effet, le Wimax n’est là que pour palier à l’absence de la fibre qui devrait être disponible pour tous les finistériens en 2017. Le destin du Wimax est donc scellé.

On est par contre en droit de se demander, compte tenu du peu de temps où l’installation va servir (5-6 ans), si l’investissement est valable, et s’il ne faudrait pas plutôt l’utiliser pour la fibre.


Oamp ket entanet tre o teskiñ e vefe goloet Penn Ar Bed gant Wimax. An telegram a lavar ar memestra.

N’on oa nemet oc’h en em c’houlenn hag-eñ e padfe pell awalc’h ar Wimax a ma vefe c’hoazh kinniget gant an embregerezhioù. An telegram a ya pelloc’h o degas arguzennoù nevez a-enep dezhañ :

Komzet e vez da gentañ deus kudennoù yec’hed degaset gant gwagennoù ar restelloù. Kustum omp da wellout arguzennoù-se evit ar pellgomzoù hezoug, met pas c’hoazh evit ar Wimax. Sur eo ne lako ket ar Wimax da vont war raok. E-pad ar mare-se eo bet staliet tregont rastell bennak evit an SND, met den ebet na glemm…
Kudenn ar c’has ez eus ivez, peogwir n’eus ket tu tizhout muioc’h eget 2 Vega evit ar mare, ha ma z’eus tosennoù pe tiegezh e vo nebeutoc’h.
Marteze ez aio kuit ivez an embregerezh a sav ar rastelloù peogwir ne gounido ket trawalc’h arc’hant, evel m’eo tremenet er Gard.

O c’hortoz ar wienn

Kalz a departamant pe rannvro a oa dedennet gant ar Wimax (Drôme, Indre-et-Loire, Korsika, Somme, Vienne, Dordogne, Auvergne ha Charente) a zo aer war gil goude.
E Penn Ar Bed o dije c’hoant an dud kaout NRA-ZO e plas ar Wimax. « re goustus » a respont eil-presidant ar c’huzul veur, François Marc. Displeg a ra e vo lakaet ar Wimax nemet evit c’hortoz ar wienn optikel, a vo roet d’an holl anezeienn Penn Ar Bed evit 2017. Ar Wimax ne pado ket pell.

Met tu zo en em c’houlenn hag eñ ne vefe ket gwelloc’h lakaat tout an arc’hant-se war ar wienn optikel evit lakaat an traoù da vont fonnusoc’h, ken dister e servijo ar Wimax.

Source :
Le télégramme

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