Visite à l’usine de Freebox de Laval

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Le 5 avril 2005, nous avons été invités à visiter une usine de Freebox à Laval.

En lisant la suite, vous allez en savoir un peu plus sur la fabrication des Freebox et des DSLAM.

Bonne visite !

Mardi 5 avril 2005, 7h45, Gare Montparnasse, Paris.

Après un petit déjeuner avec Olivier, nous rejoignons les participants
à cette journée de visite de l’usine de Freebox de Laval.

Voici les personnes présentes durant cette journée :

  • Isabelle AUDAP, attachée de presse
  • Michaël BOUKOBZA, Directeur Général de Iliad
  • Sébastien B., père de la Freebox
  • Jean TESTEMALE, commercial à Iliad Telecom
  • Pascal MAUPAS, journaliste à Challenges, et son photographe
  • Acacio, Olivier & Bastien, de FreeNews & Aduf

Une fois arrivés à Laval, nous sommes accueillis par le Directeur de l’usine, ainsi que le Directeur Général du groupe propriétaire de l’usine et le Directeur Commercial. Après une courte présentation du groupe, nous entrons dans le vif du sujet : la visite de la chaîne ! La tenue de rigueur : la blouse blanche !

L’usine reçoit directement les circuits imprimés
de la Freebox, en provenance d’Asie.

 

Tout d’abord, il y a la sérigraphie
 : une machine étale une pâte à base d’étain qui permettra,
après avoir été chauffée, de souder des composants
sur le circuit imprimé.

 

Vient ensuite le report des composants : une
machine (le carré jaune fluo) prend par air comprimé les composants
un par un distribués dans des « bandes » (au premier plan sur
la photo) puis les place aux endroits où il y a eu un dépôt de pâte
juste avant. Afin d’équilibrer les charges, il y a plusieurs machines
à la suite qui placent les composants.

La machine, via des caméras installées, vérifie
la présence des composants, ainsi que leur place.

 

Les composants sont définitivement fixés sur
la carte mère grace à la refusion. Un « four »
fait chauffer l’étain qui fond et assure ainsi le contact.

 

Certains composants ne sont pas fixés comme une soudure
classique ou la patte du composant ressort de l’autre côté de la
carte. Ces composants, appelés Composants Montés en Surface (CMS)
sont soudés grâce à des petites billes (0,8 millimètres
de diamètres) situées en dessous (illustration 1). Ces dernières
fondent lors de la refusion, fixant le composant (illustration 2).

 

Il y a tout de même régulièrement des contrôles
des cartes afin de vérifier qu’il n’y a pas de problèmes. Ces contrôles
sont réalisés à différentes étapes de la
fabrication.

 

Le personnel a différents moyens de contrôle, dont les
rayons X. Cela permet par exemple de vérifier que la soudure d’un CMS
s’est bien déroulée.

 

Les cartes mères sont stockées dans des boîtes
pour être transportées dans une autre chaîne.

 

Arrive donc l’intégration manuelle.
Une personne est chargée de poser certains éléments comme
la prise USB, la prise péritel ou la prise Ethernet.

 

Le brasage à la vague permet de fixer
les éléments posés manuellement. Il s’agit d’une vague
d’étain à plus de 400° qui effleure la carte mère quand
elle passe, permettant ainsi de déposer quelques points de soudure là
où il faut !

 

Pause interview 🙂

Bien sûr, FreeNews n’a pas manqué de couvrir l’évènement
 !

 

Allez, on continue ! Vos Freebox sont bien torturées
avant d’arriver dans votre salon …

 

Le test in-situ contrôle si tous les contacts
de la Freebox sont bons. Ce test vérifie aussi si les composants sont
aux bons endroits et si les soudures sont bonnes.

Toutes les Freebox sont systématiquement contrôlées.

 

Vient ensuite le test fonctionnel  : tous les
ports des Freebox sont connectés et testés. Une machine s’occupe
d’émuler la télécommande, une autre teste le wifi … bref,
tout y passe ! Si à l’issue de ce test la Freebox est ok, elle sera « tatouée ».
Comprenez qu’elle bénéficie de son adresse MAC.

 

Sébastien B. est le père de la Freebox : il la
connait de A à Z !

Qui a dit que Rani était la mère ???

 

Par la suite, nous nous sommes rendus dans la salle de tests
des DSLAMs. La chaîne d’assemblage suit les mêmes procédés
que pour la fabrication des Freebox.

 

La carte DSLAM bénéficie elle aussi d’un test
in-situ
.

 

Par contre l’usine ne fabrique pas les boîtiers. Elle les reçoit
directement en l’état et y intègre les cartes.

 

Un détail, choisi au hasard …

 

L’intérieur d’un boîtier.

 

 

Michaël BOUKOBZA prend la pose !

 

L’intégration est la dernière
ligne droite.

 

On ajoute les accessoires : télécommandes, cables,
cd-rom …

 

La Freebox est enfin fermée. On lui colle son adresse
MAC …

 

… et c’est emballé !

 

Direction l’Essonne.

 

Il est à peine un peu plus de 16h … il temps de retourner
à Paris.

 

Vous pouvez retrouver plus de photos dans la Gallerie.

Vous pouvez également retrouver un article sur cette visite
dans Challenges.

 

Merci à Free de nous avoir proposé cette visite,
ainsi qu’à l’usine de nous avoir reçus !

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