IPADSL : la fin des problèmes approcherait

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Depuis de nombreux mois, les problèmes de débits en zone non dégroupée sont chroniques chez Free. Les Freenautes en zone non dégroupée connaissent des problèmes de bridage des ports et des débits. Explications et nouvelles à la suite.

En effet, suite à la saturation de la collecte IPADSL, Free aurait mis en place une limitation du débit de l’upload directement sur la Freebox, et a semble-t-il mis en place une politique de QoS (Qualité de Service) très stricte privilégiant les services considérés comme indispensables par un plus grand nombre.

Même si, vis à vis du Freenaute en zone non dégroupée, il est certain que la responsabilité de plein droit de Free, quant aux problèmes rencontrés, ne peut à priori pas être contestée, d’un point de vue réglementaire, on est aujourd’hui en droit de se demander s’il existe une réelle concurrence en zone non dégroupée surtout quand l’on voit la part de marché de FT/Wanadoo toujours très haute face aux autres FAI alternatifs ou lorsque l’on voit le prix de la collecte IP ADSL utilisant le réseau de France Télécom : 1 Mbps de collecte de trafic non dégroupé serait facturé par FT aux alentours de 250 euros HT par France Télécom (hors coûts inhérents au lien de raccordement lui-même), un prix qui serait 25 fois plus cher que le prix du Transit IP International ou encore s’il on regarde l’offre de référence d’accès DSL de France Télécom qui ne comporte aucun engagement de délai de mise en service
des raccordements amonts (notamment pour l’augmentation du débits des liens CIPA) ! Nous avons interrogé l’ARCEP à ce sujet sans obtenir de réponse pour le moment. De plus quand l’on voit que France Télécom voudrait s’affranchir de régulation pour ses futures offres d’accès via fibre optique, on peut se demander pourquoi le réseau fibre optique de France Télécom n’est pas resté la propriété de l’Etat lors de la privatisation de France Télécom comme le réseau de chemin de fer français avec RFF.

De plus, vu la durée (plusieurs mois) des problèmes rencontrés par de nombreux abonnés en zone non dégroupée, on est également en droit de se demander ce que compte faire Free pour réparer les Freenautes touchés par les problèmes. De plus on peut se demander pourquoi Free a proposé l’offre IPADSL Max – à part pour être présent sur ce créneau d’offre – alors que le réseau de collecte IPADSL liant Free et France Télécom n’a pas tenu la charge derrière.

Récemment Michaël Boukobza lors d’un entretien avec l’équipe de Freenews Alsace-Lorraine (à l’occasion de la conférence de presse d’Alsace Connexia le 2 février) annonçait : « Le problème touchant les ND est en cours de résolution, plusieurs liens CIPA ont déjà été posés, il devrait en rester une minorité ».

En effet Free utilise une collecte IPADSL régionale et plusieurs liens CIPA existent en région, vous pouvez consulter le dossier Anatomie du réseau sur le site de l’AdUF (Association des Utilisateurs de Free) qui explique notamment le fonctionnement du réseau non dégroupée (paragraphe 4. IP/ADSL). Ainsi Free récupère la collecte IPADSL à ses POP (point de présence) en région et la collecte IPADSL (encapsulée dans des tunnels L2TP) est remontée à l’un des quatre points de terminaison de son réseau (bzn, p19, th2, et vlq). Les équipements appelés LNS y encapsulent et désencapsulent les données, c’est pourquoi sur les traceroute on « arrive » directement sur les LNS et les équipements intermédiaires ne sont pas visibles. Certains routeurs utilisés pour la collecte IPADSL ont été déclarés dans les DNS de Free ou mis en ligne récemment, par exemple le routeur à l’adresse IP 212.27.43.252 – cipa-lo-ft-lyon-sevigne.routers.proxad.net. Cela semble confirmer que des changements sont opérés en zone non dégroupée.

Selon nos informations, les problèmes rencontrés par les Freenautes en zone non dégroupée devraient être totalement terminés dans environ 1 mois.

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