TF1 et Canal+ ont-ils tenté de miner la promo de Free Mobile ?

Beaucoup l’avaient remarqué dès mardi, jour du lancement de Free Mobile : le nouvel opérateur avait alors fait les gros titres de tous les journaux télévisés nationaux… à l’exception du 13h de TF1 qui n’en avait même pas fait mention.

Arrêt sur images se penche sur le sujet dans un court article gratuit qui tente de décrypter « l’anti-promo de TF1 et Canal+ », deux groupes télévisuels appartenant respectivement à Bouygues (propriétaire de Bouygues Telecom) et Vivendi (propriétaire de SFR).

Le site constate que TF1, en traitant finalement le sujet dans son JT de 20h (mardi 10 janvier), a pris soin de se concentrer plutôt sur « les points négatifs » de Free Mobile : en omettant soigneusement de stipuler que les appels sont illimités dans l’offre à 19,99 € par mois, en qualifiant le forfait à 2 € de « pas suffisant », en rappelant que Free ne subventionne pas les téléphones, et en prêtant à l’UFC-Que Choisir des propos très orientés (une offre « pas révolutionnaire »)… un sujet « garanti sans Xavier Niel, mais avec logo des concurrents », souligne la rédaction d’ASI avec malice.

L’annulation à la dernière minute de la venue de Xavier Niel sur le plateau du Grand Journal de Canal+, mardi, a également fait couler beaucoup d’encre… d’autant que le chroniqueur de l’émission, Vincent Glad, se concentre essentiellement sur le « buzz » généré par la marque, jugée exclusivement « low-cost », et sur la qualité de son service après-vente, posant selon lui de « gros soucis ».

De son côté, invité du Buzz Média Orange-Le Figaro, Xavier Niel relativise et rejette la théorie du complot : « le groupe Canal + nous a accordé une belle visibilité sur l’ensemble de ses chaînes » a-il d’ailleurs constaté, dans l’émission enregistrée le mercredi 11 janvier. L’histoire devait lui donner raison, puisque le soir même, il était de nouveau l’invité de Canal+, pour de bon cette fois…

Plus discrètement, on remarquera Le Monde a également été l’objet de reproches nourris de la part d’une partie de son lectorat. Le journal, dont Xavier Niel est principal actionnaire, a été accusé d’être trop favorable à Free Mobile. Cela ne l’a pourtant pas empêché d’être plus critique envers l’offre dans d’autres articles, comme l’explique Michaël Szadkowski, social media editor du Monde.fr, dans un article de blog

 Retrouvez notre dossier complet sur le lancement de Free Mobile

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