De nouvelles fréquences pour la 5G, l’Internet des objets…

Suite à une consultation publique, l’ARCEP présente son projet d’attribution de nouvelles licences, notamment pour les objets connectés et la future 5G.

Ces technologies, présentes et futures, viendront essentiellement s’installer sur les fréquences hautes, de 2,6 à 3,8 GHz. L’ARCEP (Autorité de régulation des télécoms) suggère d’ores et déjà un schéma de répartition :

On trouve trois types d’usages intéressants dans ce schéma :

Actuellement, la bande 3400-3600 est occupée par des licences régionales, essentiellement détenues par des acteurs comme IFW ou Bolloré Telecom. Destinées à accueillir des technologies comme le Wimax, elles sont largement inutilisées. L’ARCEP entend profiter de l’expiration de ces licences, de 2018 à 2026, pour les réattribuer de façon plus efficace.

Permettre de premiers tests 5G sans attendre

L’ARCEP suggère également de rendre possible l’arrivée de premiers pilotes 5G, pour les opérateurs qui en exprimeraient le souhait. Cela serait possible sur une bande de 3600 MHz, dans une liste limitée de villes.

Pas de panique toutefois, la 4G a encore de beaux jours devant elle. À l’heure actuelle, le déploiement de la 5G reste une perspective lointaine, en France et ailleurs. Si les principaux opérateurs fourbissent leurs armes, le déploiement commercial de la technologie n’est pas attendu avant « l’horizon 2020 », précise Yves Legrand, directeur général adjoint des Opérations Techniques chez Bouygues Telecom.

D’ici là, quelques expérimentations grandeur nature sont au programme : en Corée du Sud, la technologie sera déployée dès l’hiver 2018, à l’occasion des Jeux Olympiques de Pyeongchang.

L’ex-président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, tablait de son côté pour un déploiement échelonné afin de couvrir toute l’Europe à l’horizon 2025. Cette annonce ambitieuse a toutefois été faite sans concertation avec les opérateurs eux-mêmes, et vivement critiquée par la suite.

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