Une nouvelle voix s’élève face aux délais de livraison rallongés des Freebox Révolution pour les abonnés en demande de migration : cette fois-ci, c’est le magazine 60 millions de consommateurs qui prend la plume...

Alors que, du côté des migrations, le retour à une situation normale se fait toujours attendre (malgré un dernier bilan assez encourageant), le magazine en a assez de patienter.

60 millions de consommateurs, cite l’exemple de plusieurs Freenautes ayant fait leur demande de migration avant Noël et n’ayant toujours pas leur nouvelle box, six mois après. Le magazine souligne que, si la livraison est toujours rapide pour de nouveaux abonnés, elle l’est beaucoup moins chez les fidèles de la firme : « l’opérateur semble compter sur la mansuétude de ses fervents « freenautes ». Pour calmer les abonnés non livrés, il leur permet juste de profiter d’appels illimités vers les téléphones portables sans surcoût ».

Mais plus encore, l’article brandit le spectre d’une action à l’encontre de Free. S’il est possible d’obtenir gain de cause auprès d’un tribunal de proximité, comme l’a fait un Freenaute Lyonnais dès le mois de mars, Free risquerait pourtant plus gros.

« Un retard aussi important, pour un matériel déjà vanté dans moult publicités, pourrait tomber sous le coup de la loi interdisant les pratiques commerciales trompeuses », explique l’article. « Parmi les pratiques interdites, l’article L. 121-1-1 du code de la consommation cite le fait de « proposer l’achat de produits ou la fourniture de services à un prix indiqué sans révéler les raisons plausibles que pourrait avoir le professionnel de penser qu’il ne pourra fournir […] les produits ou services en question […] pendant une période et dans des quantités qui soient raisonnables compte tenu du produit ou du service, de l’ampleur de la publicité faite […] ». »

Ainsi, Free risquerait 37 500 € d’amende (ou plus), si toutefois les délais de livraison de la Freebox répondaient à cette définition.

Interrogé par le magazine, Free admet que les délais sont « plus longs que d’ordinaire », et tient à rappeler que la situation devrait « être résorbée d’ici le début de l’été ».