4G : Bolloré toujours en course

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Interrogé sur la possibilité de devenir opérateur WiMax à grande échelle, Marc Taieb (DG de Bolloré Telecom) répond par l’affirmative : même s’il ne dispose pas de licence nationale, l’opérateur entend bien venir s’installer sur un marché encore peu porteur et combler les besoins d’internet à haut débit en zones blanches. Mais pas tout de suite.

Dans une interview consacrée à 01netPro, Marc Taieb rappelle tout d’abord que ses « licences ne sont pas des licences WiMAX, ce sont des licences d’exploitation de fréquences dans la bande des 3,5 GHz, ce sont des licences 4G ». Partant de ce principe, la technologie employée pourrait tout aussi bien être du WiMax qu’autre chose, comme par exemple de la LTE.

Bolloré s’adresse tout d’abord aux pros, puisque leur objectif est de devenir « opérateur d’opérateurs pour fournir des solutions aux opérateurs mobiles qui voient leur trafic d’Internet mobile exploser ». A court terme, il ne semble pas envisagé d’offre pour le grand public, du moins pas directement. L’opérateur, à l’instar d’Iliad, se réfugie derrière l’absence d’équipements à prix décent sur le marché : « Les rares terminaux disponibles pour les marchés européens coûtent environ 1 000 euros. Comment peut-on imaginer vendre ça en France, c’est impossible ».

Les choses ne semblent guère progresser pour la démocratisation d’un internet mobile à très haut débit. Il convient avant tout d’attendre les conclusions de la commission européenne sur la 4G. Autrement dit, la 4G chez nous, ce n’est pas pour tout de suite… les zones blanches ont encore de beaux jours devant elles !

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Rédactrice principale sur Freenews de 2009 à 2020. Il paraît que des personnes demandent de mes nouvelles depuis.

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