L’ARCEP dresse un état des lieux du deuxième trimestre 2020

Les huit semaines de confinement mais également les mesures de restrictions transfrontalières ont bouleversé les usages des services de télécommunication et ce sont toutes ces mutations qui devaient être excipées du rapport de l’ARCEP publié la semaine passée, relatif à cette période inédite, où le contact physique a fait l’objet d’entraves sévères tant dans le domaine privé que dans la sphère professionnelle.

Et bien évidemment, il en est ressorti une évidence qui tient plus du constat benoît que d’un calcul analytique social véritablement poussé avec :

Le mobile en pleine expansion avant l’avènement de la 5G

Si on entre dans le détail, une très grande majorité de ces appels a été passée via le mobile (80%) pour un total de 57,2 milliards de minutes, soit une progression de 30% sur un an, ce qui est énorme, l’augmentation annuellement constatée tournant généralement autour de 2 à 5%.

En d’autres termes, si les circonstances ont été véritablement handicapantes d’un point de vue économique, impactant l’ensemble des rapports privés comme des entreprises, celles des télécoms n’en ont véritablement pas ressenti l’impact de la même manière, par une modification profonde des usages des moyens de communication mis à notre disposition.

Une manne pour les opérateurs, non pas en temps réel ou de ressenti en termes de chiffre d’affaire sur celui rapporté par les télécommunications, mais avant toutes choses sur l’adaptation au futur, de leurs produits à un marché qui ne sera plus jamais comme avant.

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