InfraNum : ses propositions pour la résilience et maintien des réseaux, coûte que coûte.

L’ensemble des acteurs du marché, ont récemment, par l’intermédiaire d’InfraNum et de la Banque des Territoires, établi un état des lieux sur l’ensemble des risques rencontrés au quotidien sur les infrastructures dont ils assurent l’entretien et la gestion, et émis un certain nombre de préconisations correspondantes, afin d’être en mesure de les garantir.

Ont été émises à cette occasion, plusieurs solutions adaptées, à mettre en place en cas de problème majeur, comme cela fut le cas après la Tempête Alex, l’Ouragan Irma, ou bien encore les actes de vandalisme survenus dans le courant du mois d’avril et pour lesquels, aucune mise en examen n’est intervenue depuis lors.

Pour parvenir à établir cet observatoire, InfraNum s’est engagé dans la voie d’une concertation large, prémices de solutions permettant de maintenir le service coûte que coûte, sur la base des états généraux des réseaux d’initiative publique, qui se sont déroulés dans le courant du mois de mars dernier et lors desquels la résilience des infrastructures numériques s’est avérée la problématique majeure.

Pour InfraNum, la survenance des événements récents, qu’ils soient d’origine naturelle ou bien issus de la main de l’homme, impose à chaque acteur de la filière, une prise de conscience du caractère indispensable des infrastructures et de la prise de conscience nécessaire, à titre collectif, afin de d’organiser des solutions rapidement en cas de difficulté, pour maintenir le réseau.

La gestion du risque, fer de lance des réseaux dans les mois à venir.

Du côté d’InfraNum, ce défi est indispensable pour affronter les années à venir, le risque étant inéluctable et « la question n’est pas de savoir si un événement majeur risque d’arriver mais quand «  selon les propres termes de Philippe Le Grand à sa tête depuis quelques semaines maintenant, notamment au regard de l’importance prise par la transition numérique des entreprises, et la mise en place de plus en plus grandissante, du télétravail.

Redondance, renforcement de la sécurité des sites sensibles, création d’infrastructures de rechange, protection des infrastructures aériennes supportant des sections conséquentes de réseau FTTH grâce à leur enfouissement, organisation des unités d’intervention rapides en cas de coupure intempestive, création d’un fonds de soutien dans les territoires ultramarins, mais également labellisation des sous-traitants, certification des techniciens et partage d’emplois du temps, autant d’idées qui peuvent être exploitées afin de faire face aux défauts de conformité des infrastructures, de leur conception à leur exploitation, et qui sont le nerfs de la guerre de l’ensemble des acteurs du marché, jusqu’à l’opérateur et en fin de ligne, l’usager .

Pour résumer et selon InfraNum, il est désormais absolument indispensable d’être en capacité d’affronter toutes les éventualités possibles et de faire face à toute situation de crise, quelque qu’elle soit. Et l’idée d’un Grenelle de la résilience et de la souveraineté des infrastructures numériques, en vue d’une coordination entre toutes les composantes de la filière et des réseaux se fait doucement jour.

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