Le module FreeBox HD Vidéo disséqué

0

 

Cela fait maintenant quelques jours que les entrailles de la Freebox HD nous ont été dévoilées. Comme cela a été fait avec le boitier modem voici présentés les éléments qui propulsent le boitier vidéo.

Attention les yeux ca déménage !

Le processeur

Le processeur Sigmadesign (SMP8635LF) alimentant la bête est doté de caractéristiques sans communes mesures avec ce qui se fait actuellement pour une SetTopBox (processeur ARM à 300MHz couplé à un processeur « secure » à 200MHz).

Capable de gérer les flux video MPEG1/2/4 en diverses tailles, l’audio en 7.1 avec compatibilité WMA9Pro, il assure aussi la connexion ethernet et la gestion de 4 emplacements/périphériques PCI (2 au format miniPCI d’installés sur la carte mère). La gestion du PIP (incrustation d’une image d’un 2ème programme dans un autre) est traitée matériellement de même que l’incrustation vidéo avec gestion de la transparence à base de polices vectorielles OpenType.

La puissance de calcul permettrait de traiter à la volée la plupart des formats directement dans la settopbox, fini les conversions et redimenssionnements via VLC.

Secure CPU

Le coeur « secure CPU » permet une gestion sans faille des DRM avec un espace d’adressage et des procédures de démarrage séparées des fonctions habituelles (interface, jeux, gestion du système et des fonctionnalités annexes) réalisées par la partie non sécurisée. Cette particularité va probablement rassurer les détenteurs de droits télévisuels inquiets de voir leur précieux catalogue se retrouver copier bit pour bit avec l’arrivée de la télévision numérique. Malheureusement, cela signifie par contre une impossiblité de récupérer les flux protégés sur un ordinateur directement branché sur le réseau y compris dans le cadre légal, seul la récupération d’un flux numérique sécurisé via la prise HDMI (gérant le HDCP) est envisageable avec tous les inconvénients que cela comporte.

l’affichage

L’affichage graphique est limité à la 2D (il ne faut pas trop rêver pour TekkenXXIII) mais on peut déjà faire pas mal de chose à 200MHz… Il faut juste voir la qualité de la gestion vidéo et de la programmation mais il est tout à fait envisageable de porter des jeux du type MAME.

La mémoire

4 chips de DDRam sont directement soudés sur la carte-mère portant la RAM à 128Mo.

Le disque dur

Il s’agit d’un seagate 2,5″ de 40Go en Ultra-ATA directement fixé sur la carte mère.

La connexion Wi-Fi MiMo

La connexion Wifi est assurée par une carte MiniPCI (donc remplacable mais pas par l’utilisateur final à qui il est interdit d’ouvrir la boite) est une SparkLAN WMIR-180G (MiMo/Pré-N) à base de chipset Ralink 2661.

On peut espérer une mise à jour éventuellement physique vers une carte totalement homologuée 802.11n .

Cette carte est raccordée à 3 antennes (vous ne les avez pas ratées, n’est-ce pas ?)

La carte d’encodage

Le 2ème emplacement MiniPCI du boitier modem est équipé d’une carte encodeur/transcodeur vidéo XcodeII NS de chez VIXS. Elle peut servir pour la TNT et éventuellement pour le freeplayer, et a de probables futures fonctionnalités……

Conclusion

La nouvelle SetTopBox de Free possède désormais les armes pour affronter la HD et ses adversaires et possède même quelques belles longueurs d’avance technologiques, espérons que les applications pratiques ne tarderont pas.

Share.

About Author

Comments are closed.