Freebox Ultra : une connectique de Delta survitaminée et compacte

En se penchant sur les caractéristiques techniques de la nouvelle Freebox Ultra Server, présentée aujourd’hui par Free, il semble évident que Free a voulu proposer une succession digne à la vénérable Freebox Delta Server — qui, même si elle n’a pas rencontré le succès escompté, est toujours appréciée des technophiles pour sa connectique et ses caractéristiques techniques.

Et c’est ainsi qu’on retrouve sur la Freebox Ultra Server une connectique finalement très proche : un switch Ethernet 4 ports (mis à jour pour monter jusqu’à 2,5 Gbit/s, contre 1 Gbit/s sur la Delta), un port SFP pour les Freenautes les plus exigeants souhaitant exploiter leur connexion à son maximum (jusqu’à 10 Gbit/s), les habituelles prises fibre et téléphone, et sur le côté, un port USB 3 pour brancher un éventuel disque dur externe. Le tout est complété par un port USB-C faisant office à la fois d’alimentation et de connexion domestique en CPL via le FreePlug, désormais traditionnel chez Free.

Une Delta rationalisée et miniaturisée

Pour faire rentrer le tout dans un design plus compact et sombre, assez proche de ce que propose la Freebox Pop, Free n’hésite pas à faire table rase du système de modules interchangeables de la Freebox Delta. Côté domotique, il semble que Free arrête les frais, du moins pour le moment : son module Sécurité, qui ne semble pas avoir trouvé son public, disparaît. Dans le cas du module 4G, il est remplacé fort avantageusement par un boîtier Pocket Wi-Fi séparé, inclus dans l’offre Freebox Ultra. Une solution portative qui suivra les Freenautes les plus connectés sur leur lieu de vacances, par exemple.

Exit également, la trappe au-dessous de l’appareil permettant de brancher jusqu’à 4 disques durs au format portable 2,5 pouces. Dans un souci de performances autant que de miniaturisation, elle a été remplacée par une trappe dotée d’un port SSD NVMe : de quoi accéder à vos médias locaux ou faire tourner vos machines virtuelles à une vitesse de pointe. De quoi confirmer, s’il le fallait encore, que la Freebox Ultra Server n’oublie pas ses utilisateur·ices les plus exigeant·es !

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