Amazon : ses propositions pour éviter de nouvelles pénalités de la part de la Commission Européenne

Le géant du e-commerce a formé plusieurs propositions afin de pouvoir éviter dans l’avenir, de nouvelles sanction de la part de l’Union Européenne. Mais ces mesures ne seraient pas vraiment satisfaisantes.

Et pour cause, l’Union Européenne semble véritablement s’acharner sur Amazon depuis 2019 notamment pour son non-respect des règles relatives à la concurrence, imposant à cette dernière de formuler des propositions afin d’éviter des amendes qui finissent par devenir coûteuses et trouver des accords.

La Commission Européenne considère à cette fin, qu’Amazon est une société fondée sur les données dont les décisions de vente au détail sont pour la plupart guidées par des systèmes automatisés, alimentés par les données pertinentes.

Une double fonction délicate à gérer pour Amazon.

En tant que telle, Amazon a un double rôle en tant que plateforme, car elle gère une place de marché (aussi appelée «Marketplace») où des vendeurs indépendants peuvent vendre des produits directement aux consommateurs et, dans le même temps, elle vend des produits sur sa plateforme en tant que détaillant, en concurrence avec les vendeurs indépendants.

Du fait de cette double position, Amazon a accès à de vastes ensembles de données sur les activités des vendeurs indépendants sur sa plateforme, y compris des données commerciales non publiques. C’est ce qui dérange.

La Commission Européenne, à cette fin, a donc publié sur son site, l’ensemble des mesures proposées par la société américaine :

Car deux procédures sont en cours en ce moment contre Amazon, qui placent la plateforme en bascule face à la Commission Européenne :

A cette fin, la firme s’est fendue en propositions réparties en trois volets :

Ca passe ou ça casse…

Pour l’heure, il s’agit de simples propositions qui n’engagent en rien la Commission Européenne, qui n’a pour l’heure pas confirmé si elle les acceptait ou non.

Un retour doit être fait par les principaux intéressés, dans le courant de la rentrée ; date à laquelle elle se décidera sur le sort des poursuites qu’elle a mise en place à l’encontre d’Amazon.

En cas d’accord, tout ira pour le mieux, mais à défaut, Amazon pourrait se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 10% de son chiffre d’affaires annuel mondial.

On comprend mieux qu’Amazon préfèrerait transiger.

Quitter la version mobile